mardi 28 décembre 2010

"La Mère douloureuse se tenait debout"

Stabat Mater Dolorosa
ces mots évoquent forcément quelque chose pour vous, même si vous n'êtes pas forcément versé dans la religion, ou que vous ne connaissez pas tellement les mouvements de requiem etc.
Il s'agit de la douleur de Marie devant la crucifixion de son fils Jesus; mais généralement, ça reflète la passion, la douleur d'une mère qui voit mourir son fils.



J'ai eu l'occasion il y a peu, lors du festival de genre à Paris (présidé par Xavier Gens) de découvrir le court métrage réalisé par Jean Luc Herbulot pour le concours "Lignes Parallèles" organisé par Philips.

STABAT MATER

Dans ce concours il s'agissait de faire un court métrage avec pour contrainte de placer 6 lignes de dialogue, enfin, 6 répliques, dans un ordre précis :
1- What is that ?  (Qu'est-ce que c'est ?)
2- It's a unicorn    (C'est une licorne)
3- Never seen one up close before  (Je n'en ai jamais vu d'aussi près)
4- Beautiful   (C'est beau)
5- Get away. Get away    (Va-t'en)
6- I'm sorry (Je suis désolé)

Dans cette version que nous livre Jean-Luc Herbulot l'histoire est surtout amené grâce à des écritures au début pour placer la situation comme dans tout bon vieux film de SF qui se respecte :)
Je n'ai pas adoré ce court-métrage, juste ce qu'il faut, mais il a surtout le mérite d'être bien fait, d'être beau, d'être pro... et de faire de la SCIENCE FICTION ! et ça en tant que français ça manque un peu ! alors je suis content ! Rien que le début m'avait donné des pti frissons dans le corps, merci Jean Luc... après, forcément on peut longuement débattre autour du sujet, et de l'histoire elle-même, à savoir, si on la comprends, si on l'aime, si elle est bien traitée, etc.

Voilà donc le court :



et d'ailleurs on peut admirer le travail ici, grâce au making of
Réalisé en 4 semaines, avec 500€, et totalement fait grâce à un fond vert (sauf le lit :) hehe)

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